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בס״ד                   שמע ישראל יהוה אלהנו יהוה אחד

                            

Rav Moshé Moyal

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Peut-on prier en français ?

Le Choulkhan aroukhe[1] nous apprend qu’il est possible de prier en toute langue, et plus précisément dans une synagogue. Néanmoins, il ajoute qu’une prière individuelle formulée en dehors d’une assemblée de dix personnes doit être prononcée en lachone akodèche.

 

Apparemment, il semblerait que la halakha donne une préférence à l’emploi de l’hébreu, sur les autres langues.

 

Raisons de la préférence du lachone akodèche

Toute prière à Akadoche baroukh-ou, doit être formulée avec une intention appropriée, à défaut de laquelle, cette prière ne monte pas. Ainsi, le Ba’h[2], un grand décisionnaire du 17e siècle insiste dans ses écrits sur le fait, que tout celui qui récite une prière à D-ieu dans une langue autre que l’hébreu, doit la faire traduire avec le plus grand soin et par une personne rigoureuse dans l’accomplissement des mitsvots[3]. Il est très perplexe sur la bonne adaptation de certains termes, comme véchinantam ou létotafot qui comportent plusieurs significations. Il ajoute que celui qui prie en lachone hakodèche, verra sa téfila monter dans tous les cas, même si elle est dite sans kavana. En revanche, si elle est dite dans une autre langue, il faudra la prononcer avec kavana, sans avoir l’assurance qu’elle soit effectivement montée.

 

Supériorité du lachone akodèche sur toutes les autres langues

En effet, la langue de nos pères a une supériorité[4] sur toutes les autres langues, car c’est avec elle, que D-ieu a créé le monde et tous les êtres vivants. C’est également, avec celle-ci qu’il parlait avec les prophètes d’Israël. De façon imagée, nos maîtres de mémoire bénie écrivent que même, si les mots en hébreu peuvent paraître comme une épine, ils renferment, toutefois en eux, un trésor infiniment précieux, sciemment voilé. La langue de nos ancêtres a un pouvoir tel qu’il donne une force spéciale à nos supplications qu’elles arrivent plus facilement et sûrement à destination.

 

A l’inverse, le Baal Hatanya[5] enseigne au nom du séfer a’hassidim que même à celui qui sait parfaitement lire l’hébreu, mais ne comprend rien à sa lecture, il lui conseille de prier dans la langue qu’il comprend, car il s’exprime, dans ce cas, avec toutes les intentions adéquates [il s’agit ici d’une personne dotée d’une grande crainte de D‑ieu et exécutant scrupuleusement toutes les mitsvots. Son choix d’une langue étrangère est motivé par la kavana qu’il désire ainsi obtenir]. Bien que ces propos aient été rapportés par le Maguen Abraham[6], ils n’ont pas été retenus par nos décisionnaires.

 

La puissance du chmonei eisrei

Le chmonei eisrei a été institué par la knesset aguédola constituée d’une assemblée de 120 sages éminents en Thora et parmi eux des prophètes d’Israël. L’agencement des 19 paragraphes de cette téfila et le contenu de chaque mot ont une très grande portée spirituelle[7], qui reste voilée,  pour le commun des mortels. C’est un outil très puissant mis à la portée de chaque juif.

 

Il nous sera permis d’écrire, que l’organisation même des mots contient des combinaisons de lettres, qui cachent de grands secrets dans leur calligraphie d’origine en hébreu. Les lire dans leur version originale en lachone akodèche a une influence certaine sur la néchama du lecteur. Aussi, il convient que chaque utilisateur de livres de téfila transcrits phonétiquement en français, les dépose à la guéniza et fasse un petit effort, pour apprendre à lire la langue de nos pères.

 

L’usage du français n’a d’impact que dans le cadre d’un minyane

La force d’une prière collective de dix personnes est sans comparaison avec celle prononcée individuellement en dehors d’une synagogue. Dans un minyane, la présence divine est présente, par le mérite de la réunion de dix hommes au moins, qui rentrent en communication avec leur Créateur, même si parmi eux se trouve un juif qui prie en français. En revanche, celui qui prie seul, en dehors d’un cadre collectif, avec une traduction, sa téfila n’aura aucun impact. Elle pourrait même constituer, d’après certains de nos maîtres de mémoire bénie, une accusation.

 

En effet, il est possible de comprendre ce paradoxe, à partir d’un commentaire du rav Chomo Klouger[8] (1783‑1869). Il explique que D-ieu a divisé le monde en 70 pays ou groupes de pays et en autant de langues (par exemple, la France, la Belgique, une partie de la Suisse et du Canada pour le monde francophone). Chacun de ces groupes de pays a un prince céleste, représenté par un ange de service. Les juifs d’Erets Israël et tous ceux de la diaspora sont représentés par l’ange Mikhaël. Chacun de ces anges parle la langue de son pays d’affectation et celui de tous les juifs de par le monde, parle le lachone akodèche. D-ieu écoute et répond à tous ces princes célestes, uniquement dans leur langue d’affectation.

 

Régulièrement, les anges soumettent à D-ieu, les requêtes de leurs sujets. Dès lors, précise, ce commentateur, quand un juif prie sans minyane et dans un livre traduit en français, sa téfila est transmise à notre Créateur, dans cette langue, et elle se regroupe avec les supplications et les de requêtes des goyims. Il s’ensuit que toute sa prière devient, malheureusement une accusation portée contre lui-même, si elle n’est pas prononcée dans le cadre d’une beit aknesset.

 

Requêtes personnelles

Les requêtes pour un proche, pour soi-même ou pour tout problème quelconque peuvent être formulées en français, mais uniquement dans un cadre synagogal, et de préférence dans la amida, et plus particulièrement au milieu du paragraphe de choméya téfila (entre ki el choméya téfilot veta’hanounim ata et miléfanékha malkénou). Les demandes strictement personnelles doivent être exprimées à la fin du chmonei eisrei, juste avant de prendre congé de notre Créateur, soit à yéou lératsone imrei pi [en s’identifiant auparavant : un/une tel(le) fils/fille de telle mère (par exemple : Sara bat Rivka ou Abraham ben Rivka)].

 

Celui qui prie seul doit veiller à ce que ses demandes soient aussi prononcées uniquement en hébreu. Aussi, il convient de les préparer par écrit, avant sa téfila à l’aide d’un dictionnaire français-hébreu ou, à défaut, de solliciter une aide extérieure.

 

Il est important de savoir, que la guémara Chabbat nous informe, que D-ieu lui-même écoute, dans sa miséricorde infinie, les doléances et demandes particulières de chacun[9], surtout s’il s’agit d’un malade, car la présence divine est près de lui.

 

 

Moshé Taïeb.

 

[1] שו”ע, סימן קא, סעיף ד

[2] משנה ברורה, סימן סב, ס”ק ג

[3] שו”ת אגרת משה א”ח, ח”ד, סימן ע, אות ד

[4] חסד לאלפים, סימן קא, אות ה

[5] שו”ע הרב, סימן קא, סעיף ה, בשם ספר החסידים מ”א, ס”ק ה

[6] שו”ע א”ח, סימן קא, סעיף ד, ד”ה : בכול לשון.

[7] משנה ברורה, סימן קא, באור הלכה, ד”ה : יכול להתפלל בכל לשון

[8] שו”ע א”ח, סימן קא, סעיף ד, חכמת שלומו

[9] גמרה שבת יב, עמוד ב

Le sport est-il permis pendant chabbat ?

Cette question est développée dans le choulkhan aroukhe(1) à propos des règles de conduite du malade pendant chabbat. L’auteur de ce livre, Rabbi Yossef Quaro relie la pratique d’exercices simples de gymnastique avec la sudation qu’elle risque d’entraîner. En d’autres termes, il est a priori interdit de faire toute gymnastique, car elle conduit généralement à transpirer.

 

Ce rapport étroit entre les exercices physiques et la sueur peut s’expliquer, du fait qu’à l’époque de la michna et de la guémara(2), la sudation était une étape importante dans le processus de la guérison. Et nos maîtres de mémoire bénie, craignaient qu’on en vienne à composer et à consommer des préparations pharmaceutiques qui la stimulent et l’augmentent (3). Celles-ci sont, en effet, une activité profane strictement interdite le chabbat, sauf pour un malade en danger.

 

Une interprétation a contrario d’une explication du Rambam(4) et de son commentateur principal (le Rav Amaguid) sur cette guémara, permet d’affirmer que des exercices physiques le chabbat sont autorisés, à condition qu’il n’y ait aucune intention de sudation -même si pendant l’activité, une transpiration effective apparaît-. L’objectif de l’opération est la remise en forme, même s’il est constaté par la suite, une transpiration. Un autre exemple de “non-intention” (kavana) : les traces laissées par les empreintes de chaussures sur de la neige sont-elles interdites le chabbat ? La réponse est négative, car l’intention, évidemment est de se déplacer et non de former des quelconques dessins sur le sol (alors que faire des formes avec sa main sur la neige est certes interdit, car la kavana ici est de s’amuser).

 

La halakha a été arrêtée suivant cette interprétation et d’autres grands décisionnaires(5) l’ont définitivement adoptée. Il est intéressant de noter qu’un grand possek halakha ז”ל contemporain(6) autorise même l’emploi de petits accessoires de sport, tels que des altères ; le Rav Neuwirth(7) lui, s’y oppose. Le rav Ovadia Yossefזצ”ל  (8) suit l’avis général.

 

Finalement, suivant une observation stricte de nos préceptes de chabbat, il est absolument permis à toute personne en parfaite santé d’effectuer le jour de chabbat ou de yom tov, de simples exercices de sport. Néanmoins, il est important de savoir que D. dans sa grande miséricorde nous a donné le chabbat pour le sanctifier et surtout pour étudier Sa Thora. Aussi, il convient de veiller que tout candidat à ce genre d’activités consacre un temps minimum à sa remise en forme.

 

Moshé Taïeb.

 

(1) שו”ע, סימן שכח, סעיף מב.

(2) גמ’ שבת, דף קמז, עמוד א.

(3) משנה ברורה סימן שכח, ס”ק קל.

(4) משנה תורה, זמנים, הלכות שבת, פרק כ”א, הלכה כ”ח.

(5) משנה ברורה סימן שכח, סעיף מב, באור הלכה, «כדי שייגע וזיע» וגם סימן שכז, ס”ק ז.

(6) רב בן ציון אבא שאול, אור לציון, חלק ב, דף רנח.

(7) שמירת שבת כהלכתה, חלק א, פרק לד, סעיף כב.

(8)עובדיה יוסף, חזון עובדיה, חלק שבת, דין חולה שאין בו סכנה, דף שפו, אות טו

Le retardataire dans les téfilot

«Une prière n’est entendue [par Akadoche baroukh-ou] que dans une beth-aknesset»[1]. C’est dire l’importance et la force d’impact de ce lieu pour l’élévation de nos prières, lorsque dix personnes au moins se réunissent quotidiennement pour rentrer en contact avec D-ieu, et notamment au moment de la amida. Cependant, celui qui voulant participer à un minyane, mais s’est trouvé retardé, a-t-il perdu toute chance de s’y joindre ? Nos sages de mémoire bénie, ont déjà prévu plusieurs possibilités pour réparer son arrivée tardive. Afin que le retardataire ne perde pas son chmonei eisrei en tsibour, cette faculté de rattrapage est proposée pour les trois téfilots quotidiennes ainsi que pour celles de chabbat.

 

Le retardataire dans les psouké dézimra de cha’hrit

D’après le choul’hane arou’h[2], celui qui arrive à la synagogue et trouve que le minyane[3] est déjà en train de réciter les psouké dézimra, peut encore s’y joindre, en sautant certains passages. Pour arriver niveau de lecture des fidèles, le retardataire -revêtu du talit gadol et des téphilines- dira seulement les prières suivantes :

  • baroukh chéamar
  • achré yochvé
  • alélou eit Achem min achamayim
  • alélou eit Achem békodcho
  • et ychtaba’h.

 

Ensuite, il commence avec l’assemblée à barékhou eit Achem améborakh, comme à l’accoutumée. Et dans l’éventualité[4], où il ne dispose pas vraiment de temps pour réciter les cinq psouké dézimra ci-dessus, il dira seulement, baroukh chéamar, achré yochvé et ychtaba’h.

 

Enfin, le choul’hane aroukh, nous précise que dans le cas extrême où le tsibour entame déjà le yotser, le retardataire peut ne prier aucun psouké dézmira, ni baroukh chéamar, ni ychtaba’h, et commencer à dire le yotser, le kriyat chéma entièrement jusqu’à gaal Israël, et commencera avec le minyane le chmonei eisrei.

 

Cette halakha, constitue une exception et évidemment, il ne faut pas l’appliquer systématiquement. Quoi qu’il en soit, à la fin de la téfila de cha’hrit, il convient de rattraper tout ce qui a été délibérément omis, dans la mesure seulement où il n’a dit aucun psouké dézimra, sans prononcer, toutefois les brakhot avec le nom d’Achem[5], c’est-à-dire à baroukh chéamar et à ychtaba’h.

 

Celui, qui n’a pas eu le temps de dire les brakhot acha’hare (modé ani lafénéra, etc.), peut quand même, les réciter après la téfila de cha’hrit[6], à l’exception de ama’hazir néchamot lifgarim métim, puisque, il s’en déjà est exempté, quand il a dit dans la amida, la troisième bénédiction de mé’hayé amétim[7].

 

Le “super” retardataire dans la amida de cha’hrit

Pour le “super” retardataire qui constate que le minyane prie déjà en silence, le chmonei eisrei, un autre moyen de rattrapage existe. Il consiste à commencer son chmonei eisrei, dès que le ministre-officiant démarre la répétition du chmonei eisrei. Cette facilité a été déduite d’un commentaire de la guémara établi par Rambam[8], et repris par le choul’hane arou’h[9]. Le retardataire doit procéder ainsi : il lit tout d’abord les psouké dézimra, le yotser, le kriyat chéma et toutes les bénédictions jusqu’à gaal Israël. Avant de commencer sa propre amida, Rama[10] précise, qu’il répond tout d’abord normalement à la kédoucha du ministre-officiant, et dès que celui‑ci a fini de dire la quatrième bénédiction (aEl akadoche), il démarre son propre chmonei eisrei, jusqu’à la fin, sans rechercher à être en phase avec le ‘hazan.

 

Ensuite, il continue sa téfila, avec le minyane, jusqu’à la fin. Puis, dans le cas où il n’a prononcé aucun psouké dézimra, il devra impérativement réciter tout ce qu’il a délibérément sauté en respectant les points concernant la prononciation du nom d’Achem dans certains passages, indiqués ci-dessus.

 

Min’ha et arbit

Pour ces deux téfilot, il est aussi permis de s’introduire immédiatement dans le chmonei eisrei. Ainsi, pour la prière de l’après-midi, il peut commencer sa amida, après avoir répondu à la kédoucha de la répétition du ministre-officiant. Ensuite, il peut réciter achrei et s’il dispose encore de temps, avant le coucher du soleil, il pourra poursuivre avec la paracha atamid et pitom akétoret.

 

Pour celle du soir, il peut commencer aussitôt avec le minyane, alors qu’il n’a même pas lu le kriyat chéma. Après, il doit prononcer tous les passages omis[11], soit depuis barékhou eit Achem jusqu’à chomer eit amo Israel laad amen avec la prononciation effective du nom d’Achem[12]. Cette halakha est justifiée par le fait qu’une amida dite collectivement est préférable à celle effectuée individuellement[13] ‑et sur ce point, tous nos décisionnaires sont unanimes-.

 

 

Cha’hrit de chabbat

Le matin du chabbat, le retardataire a aussi la faculté de ne pas prier[14] les passages prononcés en l’honneur de ce saint jour, dans la mesure où leur fréquence est moins importante que les passages des jours de semaine[15]. Il peut, donc omettre de réciter :

  • à partir de lamnatsia’h mizmor ledavid jusqu’à odou lachem kitov ki léholam ‘hasdo,
  • ainsi que mizmor chir léyom achabbat,
  • achem malakh guéout lavech,
  • et yéhi kévod,
  • en cas de nécessité, il pourra même sauter tout ou partie des psouké dézimra des jours de semaine.

 

S’il dispose de temps, il peut réciter nichmat kol ‘haï. Le reste de la téfila peut s’effectuer en suivant l’assemblée dès que celle-ci a dit ce verset. Dans des cas limites, le chmonei eisrei peut être effectué au moment de la ‘hazara du ‘hazan, avec les mêmes procédures que les jours de semaine (voir ci-dessus). A la fin du moussaf, le retardataire doit revenir sur tout ce qui a été omis, comme indiqué ci-dessus pour les jours de semaine, dans le cas seulement où il n’a dit aucun psouké dézimra.

 

Tous nos décisionnaires de mémoire bénie considèrent que le retardataire qui commence seul, sa amida au moment de la répétition du ministre-officiant et donc, sans le minyane, verra sa téfila appréciée comme s’il avait prié avec l’assemblée.[16]

 

Celui qui s’efforce d’aller prier à la beth-aknesset a un grand mérite, même s’il est obligé de sauter certains passages, afin d’arriver au niveau de l’assemblée et être ainsi prêt pour le début de la amida. Cependant, il est important de savoir que tout celui qui procède ainsi, inverse tous les flux d’abondance qu’Achem dans sa grande miséricorde nous envoie à chaque instant[17]. Nos sages de mémoire bénie ont établi un ordonnancement définitif des téfilot, qu’il faut s’efforcer quotidiennement de respecter. Tout celui qui agit ainsi acquiert un mérite particulier auprès de son Créateur.

 

 

Moshé Taïeb.

 

[1] גמרה ברכות, דף ו, עמוד א

[2] שו”ע, סימן נב

[3] En sachant que c’est le seul minyane existant dans sa ville

[4] שו”ע, סימן נב, סעיף א

[5] משנה ברורה, סימן נב, ס”ק ח וגם יחוה דעת, חלק חמישי, סימן ה, אות כז

[6] משנה ברורה ,סימן נב, ס”ק ט’, רמ”א

[7] משנה ברורה סימן נב, באר היטב בשם הפר”ח, ד”ה : הברכות

[8] משנה תורה, אהבה, הלכות תפילה ,פרק י, סעיף טז

[9] שו”ע סימן קט, סעיף ב’

[10] שו”ע סימן קט, סעיף ב’, רמ”א

[11] משנה ברורה, סימן רלו, ס”ק יב

[12] שו”ע, סימן רלו, סעיף ג

[13] שו”ע אורח חיים, סימן קט, פרי מגדים, ד”ה : שיגיע

[14] החיי-אדם, משנה ברורה סימן נב, ס”ק ה’

[15] D’après un principe bien arrêté dans la halakha : en cas de nécessité, le choix entre une pratique fréquente et celle qui est moins fréquente, l’option sera toujours, la plus fréquente

[16] ילקות יוסף, תפילה, כרך א, עמוד רמה, סימן טז

[17] לפי חסד לאלפים, סימן נב, אות ג וגם שו”ע נב, ס”ק א

Garder ses pensées

Il est primordial de savoir que notre sainte torah interdit strictement les mauvaises pensées qu’un homme pourrait avoir, c’est une des choses qu’Hachem déteste le plus. Hachem nous a créé, et par conséquent, connait au mieux ce qu’il y a de néfaste pour nous.  

Parfois on se demande qui a-t-il de si grave d’avoir une mauvaise pensée ? 

Nos sages nous dévoilent que la pensée est créatrice, à travers une bonne pensée un ange bienveillant est créé, et a l’inverse, une mauvaise pensée, crée un ange malveillant qui n’a qu’une envie : se venger et faire du mal à celui qui l`a créé. 

De même l’âme d’un juif se décompose en plusieurs parties : La partie qui correspond à la pensée est l’une des plus élevées et donc les mauvaises pensées l’endommagent !

Enfin, le Zohar nous dévoile une phrase merveilleuse et un principe essentiel : “L`homme est là où il pense”, un homme peut être devant sa Guemara au Beth Hamidrach mais se trouver très loin d`Hachem car sa pensée divague, et a l’inverse, se trouver dans une des parties du monde les plus reculées mais être le plus proche de son Créateur.

L`un des noms saints (qu’il est interdit de prononcer) ramené par nos sages pour repousser les mauvaises pensées est  ‘’סאל’’. Ce sont les initiales de la phrase : ‘’סוף אדם למיתה’’, La fin d’un homme est la mort. Lorsqu`un homme se rappelle qu’il n’est que de passage dans ce monde et qu’au final il finira sous terre, alors son mauvais penchant est brisé.

Si on analyse un peu ce nom on remarque que la lettre ‘ס’ est circulaire. La vie est un cycle qui a une fin. Comme le Talmud dit “Le deuil est une roue qui revient dans le monde’’ (c’est de là que vient l’expression ‘’La roue tourne’’ !!).

Ensuite la lettre ‘א’ représente l’homme car elle est formée de 2 Youde (Un en haut à droite et Un en bas à gauche) qui symbolise les bras et du Vav au milieu qui symbolise le corps et la tête.

Enfin le ‘ל’ a une partie droite qui monte vers le haut qui allusionne la montée vers le Gan-éden, et une partie courbe vers le bas, à la descente au géinome. Cette partie qui descend est courbe car le mauvais penchant est représenté par le serpent et l’on sait que le serpent se déplace de manière courbe.

La Guématria Kétana en frappant est : La multiplication de chaque lettre du mot par elle-même et par la lettre qui la suit en utilisant la valeur numérique petite de la lettre (ex : 20 vaut 2, 70 vaut 7, 400 vaut 4, 500 vaut 5).

Si l’on fait la Guématria Kétana en frappant du nom ‘’סאל’’ :

Le ס qui a une Guematria de 600 vaut 6, le א reste 1 et le ל qui est égal à 30 vaut alors 3.               Donc 6*6 + 6*1 + 1*1 + 1*3 + 3*3 = 55 soit la valeur numérique de ‘’דן’’avec le ‘’collel’’ (l’ajout global de la valeur 1) qui signifie Juger.

Incroyable !! En frappant les lettres de ce Nom Saint on découvre qu’il contient exactement la signification de ses initiales : ‘’סוף אדם למיתה’’, La fin d`un homme est la mort puis le Jugement !

Paroles de renforcement face au mauvais penchant

Il faut savoir que toutes les tentations, les désespoirs, les tristesses, les dépressions et les pulsions viennent des fautes commise auparavant, même s’il y a de cela 10-20 ans des mauvais anges qui engendre “une faute entraîne une faute”on été créer. Ils enveloppent et encerclent l’âme et ils ont la force d’attirer, de séduire et de faire fauter ; SACHE QUE TU ES PLUS FORT QU’EUX.Pour que tu surmonte,c’est pourquoi : A été créer le monde, tu es une partie du créateur, c’est pour cela que comme dans tout les cas tu aime ta personne, tu es obliger d’aimer Hashem aussi. Donc rentre en guerre, soit ferme et fort, ne t’incline pas,ne te brise pas, fait la guerre avec ruse et soit vainqueur. Il faut savoir et connaître que toutes les tentations ne viennent pas de toi car toutes les difficultés et les chutes viennent de la complication de l’homme qui pense que c’est son propre désir de fauter. Sache que cela vient de la force d'”une faute entraîne une faute”. L’homme est obliger de se maîtriser et non de se faire diriger. Celui qui est entêter et ne se soumet pas même lorsqu’il chute, sort de la faute facilement et si il concrétise en lui même que ce n’est clairement pas sa propre volonté de fauté il va engendrer que ses tentations vont partir et il réussira a s’en sortir . Si une personne est en contact avec une chose qui le fait fauté que sa soit une femme, un homme ou un téléphone, sur cela on dit nos Sages de mémoire bénis: “Qu’il meurt et qu’elle ne parle pas avec lui à travers une clôture”

Le Saint Ramhal
LES DEGRES D`ELEVATION DE QUI PROTEGE SA SAINTETE

1. Le monde tient sur lui , aucune nations et langues ne peuvent avoir d’emprise sur lui.
2. Comme si il a accomplit toute la Thora.
3. Mérite de voir Hashem dans le monde futur et mérite de se coller a hashem.
4. Akadoch Barouh Houle guérit et il est appeler fort.
5. Akadoch Barouh Hou le protège et rien ne peut lui nuire.
6. Hashem se glorifie de lui tout les jours.
7. Hashem se souvient toujours de lui et il est appeler “un juste a part entière et intègre”.
8. Toute l’abondance et le bien lui sont d’abord donner a lui et ensuite au monde entier.
9. Mérite des enfants justes, et il est sauve du jugement dans ce monde-ci et dans le monde futur.
10. Le ministre de l’enfer et les anges destructeurs n’ont pas l’autorisation de s’approcher de lui.
11. Entraîne l’abondance a la Sainte Présence Divine et mérite de se délecter dans le service d’Hashem.
12. Mérite de faire profiter les autres, ses paroles sont écouter et mérite d’être apprécier par ses amis.

13. Il est contrôler par une surveillance personnelle plus que tout le monde et il engendre l’adoucissement du jugement sur Israël.

14. Akadoch Barouh Houmonte son honneur aux yeux de tout le monde.
15. Mérite d’être sauve des souffrances d’avant le Mashiah, et après la résurrection,le jour du grand jugement, il restera en vie et sera sauve des douleurs de la tombe.
16. Il devient l’associé d’Akadoch Barouh Hou.
17. Il est inscrit et graver en haut et l’effigie d’Hashem est sur lui.
18. Hashem le cache de ses ennemis.
19. Aucun accusateur ne peut toucher son âme.
20. Tout les mauvais anges et le mauvais penchant s’éloignentde lui.
21. Mérite tout les bon traits de caractères et mérite de ressentir la sainteté du Chabbath.
22. Les êtres célestes et terrestres tremblent devant lui, mérite d’incliner les 4 couches d’impuretés.
23. Grâce a lui, beaucoupdu peuple d’Israël sont sauvé de la détérioration de l’alliance.
24. Mérite de ressentir de la joie, de la crainte d’Hashem et de la satisfaction dans la Thora.
25. Mérite d’arriver a un haut niveau dans le service d’Hashem et dans tout les bon traits de caractères.
26. L’essentiel de la délivrance, du règne de la maison de David et la reconstruction de Jérusalem dépendede cela.